jeudi 14 mai 2020

Kadeir Kerritwen - Le Siège de Cerridwen

De Kristoffer Hughes 
Traduction et adaptation de Serpentine 

Kristoffer Hughes est à la tête du Anglesey Druid Ordre dans les Galles du Nord. Auteur récompensé par un award, intervenant régulier et dirigeant d’atelier au Royaume-Uni, en Europe et aux USA. Il travaille avec le Coroner royal. Il a étudié à l’OBOD et il est son treizième érudit Mount Haemus, une spécialisation Llewellyn Worlwide en études celtiques, la mort et le deuil.


L’éminent érudit dans le domaine celtique, John Morris, écrivait au début du XXème siècle : « Je pense que suffisamment a été dit pour démontrer que ces poèmes, qui sont de brume et de mystère à ceux qui ont le regard fixé sur le XIXème siècle, deviennent limpides lorsque nous les regardons de loin, et la brume, et beaucoup du mystère avec, disparaît. ». C’est une déclaration très courageuse, mais une de celles qui révolutionna les futures expériences immersives des mystères celtiques, car en elle, et avec l’ensemble des travaux d’autres chercheurs et visionnaires un postulat de départ est donné, un point duquel percevoir et interagir avec le puzzle des mystères celtiques.

L’actuelle tendance new-age du mercantilisme spirituel a disséqué les mystères jusque leurs ultimes composants où chaque aspect des mystères est observé à la loupe. Cela a profondément affecté notre relation aux mystères. Dans cette éviscération, il est tentant de diriger son attention sur l’individuation des archétypes/divinités qui habitent les mystères. Et à partir de cela, nous essayons de leur donner des significations et attributs de façon individuelle. Cependant, le paradoxe de cette éviscération est que nous échouons à percevoir l’ensemble. Dans cet essai, je me concentre sur la déesse Cerridwen, mais elle n’existe pas par elle-même dans le vide. Elle est un des aspects d’un paysage mythologique bien plus vaste. Pour pleinement comprendre et développer une relation avec Cerridwen, nous devons aussi comprendre le paysage mythologique dont elle est un des aspects inhérents. L’individuation constante des dieux en les excluant du paysage dans lesquels ils existent ne leur rendre pas service. La magie que nous trouvons dans notre connexion à Cerridwen est bien plus complète et extraordinaire lorsque nous nous élevons au-dessus de l’aspect individuel de l’archétype/divinité de façon à les appréhender comme un composant incontournable de mystères plus vastes. En retirant un élément des mystères de son environnement les réduisent alors en petits morceaux à partir desquels il est très difficile de revenir en arrière pour les réassembler.
Donc au lieu de voir Cerridwen par le biais d’une loupe, ainsi que John Morris l’a dit, tentons d’embrasser le paysage de mythe et de magie, d’aller plus haut dans les cieux azurés afin que la lumière soit jetée sur leur contenu. A cette distance, les brumes qui reposent sur les fragments s’évanouissent laissant la place aux mystères. Le mystère et la magie de Cerridwen ne peuvent être séparés de la matière de Taliesin qui prend vie dans notre compréhension des mystères. Ils sont inexorablement connectés l’un à l’autre. Le résultat de la saga Cerridwen – Gwion Bach/Taliesin est la naissance d’un esprit prophétique, et sans exception, toutes les références à Cerridwen proviennent de la bouche de Taliesin. L’érudit gallois Ifor Williams fit une déclaration courageuse dans la première partie du XXème siècle, une qui fut révolutionnaire à ce moment.  Alors qu’il était moqué pour cette révélation, il tint très fermement sa position jusqu’à lentement changer la façon dont les chercheurs et les visionnaires se reliaient aux mystères. Il disait que la matière de Taliesin, c’est-à-dire tous les mystères et quelques poèmes déroutants, ne peut être expliquée dans faire référence à un conte populaire qu’il nommait Hanes Taliesin (l’histoire de la naissance de Taliesin).

Les royaumes du mystère sont difficiles à pénétrer, car au départ ils sont invisibles à l’œil humain. Vous pouvez trouver des éléments qui y font allusion, mais ils sont évasifs et enveloppés dans les brumes du secret. Pour y accéder, nous devons trouver les clefs déverrouillant les portes idoines, et le conte en est une. Mais, même lorsque nous trouvons les clefs qui vont avec les mystères, il nous reste à trouver les serrures avec lesquelles elles fonctionnent. La matière peut sembler à première vue contraignante voire même déroutante, au point de se gratter la tête avec un air confus. C’est un symptôme typique de la grande majorité des personnes qui approchent les portes des mystères celtiques.

Cependant il y a une clef importante qui aide toutes les autres à trouver leur serrure aisément. Les poèmes à énigme de Taliesin et les mythologies et vers celtiques ne peuvent être expliqués sans se référer au conte que le chercher Ifor Williams a identifié comme étant celui de Cerridwen et Taliesin. Il revendiquait que les métamorphoses de Gwion Bach, transformé aux moyens d’initiations successives et une triple naissance, sont cette clef pour accéder aux mystères. Les mythes et les poèmes légendaires et prophétiques, tous sans exception, requièrent cette clef pour activer leur pouvoir. Une fois activé, les mystères commencent à briller d’un éclat illuminant les derniers recoins de l’esprit. Le procédé est très simple une fois que la clef du mystère a été reconnue. Gwion Bach n’est seulement que la moitié de l’histoire, le reste étant accompli par vous.

Pour que tout ce qui suit fasse sens, à ce point, une reconnaissance réelle et profonde doit être acceptée. Par tous les moyens, l’étude de Gwion Bach, l’étymologie et l’interprétation de la part de l’histoire qui lui est dédié, d’un point de recherche comme celui de visionnaire, est un exercice de mérite. Mais , pour que le conte soit intégré en tant qu’expérience, et non comme un simple exercice mental, nous devons accepté que le rôle de Gwion Bach est un indicatif vous désignant, le héros dans sa propre quête vers l’inspiration et la divine réception de l’Awen. Cela est accompli en se percevant soi-même dans le rôle de Gwion Bach et en acceptant les outils qu’il offre avec ses archétypes liés pour commencer le voyage. Au sens véritable du terme, c’est un voyage car il comprend un dévouement complet à l’étude du mystère et une immersion dans les enseignements de nos ancêtres. La quête devient une source de connaissances et notre tentative, sincère pour accéder au ravissement béat de la connexion aux mystères et aux dieux dans le continuum celtique. A partir de là nous renaissons tel celui au front brillant : Taliesin. Mais souvenez-vous que le titre « Gwion » signifie « divin » ou « venin » ou « poison » prototypique. Cela ne doit seulement être que votre expérience, car tenter de suivre le sillage d’une autre personne pourrait empoisonner votre voyage. Nous devons faire ce voyage seul. Soutenus, oui, mais le voyage ne peut être que solitaire par nature. Encore une fois, je le répète, votre perception des mystères sera faussée sauf si vous vous placez en position centrale en tant qu’initié. C’est une allégorie de l’initiation, et c’est Cerridwen et sa position dans le paysage mythologique qui possède la capacité de transformer l’initié. Cependant elle n’accomplit par cette tâche dans un néant. Elle est aussi tenue par les mystères tout en les exprimant simultanément.

Dans la tradition de l’Anglesey Druid Order, les archétypes et les divinités sont intégrées dans quatre catégories. Les trois premières représentent les bras spiralés du Triskèle : les royaumes de la terre, de la mer et des cieux. Les dieux y sont autant l’expression du monde visible que nous. Llyr est l’océan de notre monde, Don est la Déesse Mère de la terre et des rivières et Beli est le bleu et le bleu de notre atmosphère. Leur caractère unique réside dans leur nature finie, et que, lorsque le soleil avalera les planètes dont la nôtre, leur histoire prendra fin. Toutefois, la quatrième catégorie n’est pas nécessairement indicative des puissances subtiles de notre monde mais, plutôt, sont classées dans notre tradition comme l’Andedion, les dieux du monde souterrain ou les Infernaux. Ils se tiennent au bord du Chaudron, entre notre univers et le potentiel non manifesté dans les profondeurs du chaudron. Evidemment, les mystères du Chaudron sont si vastes, que le potentiel gisant dans le néant est au-delà de notre compréhension. A son rebord, les mains tendues à la fois dans un geste de salutation et d’avertissement de L’Andedion, parmi eux, Cerridwen. Elle est le médium par lequel nous décomposons les mystères pour les rendre plus digestes pour l’esprit humain, pour ne pas être submergés au point de devenir fous. Dans notre société de consommation, où tout est disponible sur un plateau d’argent, où tout s’achète, le fait que nous devions prendre notre temps pour absorber quelque chose est presque insultant. Mais les mystères prennent du temps, le processus d’initiation prend du temps. Et comme Taliesin dit : « Myfi a gefais Awen, O Bair Cerridwen, Ac ni wyddais beth yw fy ngahwd, Ai chig neu pysgawd, A myfi a fum naw mis haiach, Ynghroth Cerridwen y wrach, Myfi a fum gynt Wion Bach, Neithyr Taliesin wyf I bellach. »  > « J’ai reçu l’Awen du Chaudron de Cerridwen, et ce n’est pas de savoir ce qu’est ma chair, qu’elle soit de viande ou de poisson, j’ai été en gestation durant neuf mois, dans la matrice de Cerridwen, J’étais Gwion Bach, Mais Maintenant je suis Taliesin. »

Notre relation aux mystères de Cerridwen sert une fonction vitale, et souvent négligée, de provoquer  la naissance du Front Brillant. Pour initier quelqu’un de façon à ce qu’il devienne un esprit prophétique. Le but final de cette fonction initiatrice est de devenir Taliesin. Alors que nous explorons les multiples facettes du paysage et les enseignements de Cerridwen, nous débutons ce processus d’initiation.
Qui êtes-vous ? Qu’êtes-vous ? Et qu’est-ce que vous cherchez ? Qu’est-ce qui fait que vous êtes vous ?

Je ne crois pas que les royaumes invisibles, subtiles sont plus conscients de notre monde que nous le sommes des leurs.  Les gens sont occupés, ils ont des vies à vivre, et cela affecte profondément leurs capacités de perception. D’aussi loin que je m’en préoccupe, ceux qui vivent dans les mondes subtils sont également très occupés, ils ont aussi de la merde à faire (NdT : tel que en anglais dans le texte) ! tout comme nous. Pour que ces mondes se rencontrent, que les brumes se lèvent entre eux, il doit se produire un changement dans le voile pour donner une viscosité à cette séparation afin qu’un monde devienne conscient de l’autre, et vice versa.

Dans les traditions païennes et druidiques, nous avons un nom pour ce procédé : le rituel. 
Ce rituel est simple mais profond. Installez-vous et invoquez cette image : vous pénétrez dans un bosquet au cœur d’une forêt, un cercle de onze pierres se tenant comme un gardien entre la luminosité tachetée du sous-bois à la lumière intense du bosquet. Au centre se tient un gigantesque Chêne. Dans se sbranches vous voyez le déroulé des saisons. Il est ancien et détient en lui la sagesse, la magie, les sciences des mystères. Un chaudron est à son pied et il fume. Un feu brûle en-dessous. Derrière se tient une silhouette voilée de noire de la tête au pied, des mots de pouvoir se déversent de sa bouche alors qu’elle jette des herbes dans le chaudron. C’est Cerridwen. Elle est là, tel un pivot entre le monde visible que l’arbre représente et le monde inconscient qui gît sous les racines. Approchez du chaudron et regardez…Cerridwen n’agit pas seule.

Que sont, dans votre vie, les qualités du Tegid Foel ? Qu’est-ce qui vous tient, vous soutient, et comment soutenez-vous autrui ?
Que sont les qualités de Creirfyw dans votre vie ? Qu’est-ce qui apporte joie et beauté dans votre vie ?
Que sont les qualités d’Afagddu dans votre vie ? Quelle est la nature de votre ombre ? Comment impacte-t-elle sur votre vie ? Demandez-vous si Cerridwen a demandé ou pas à son fils si il voulait changer ?
Que sont les qualités de Morda dans votre vie ? Comment employez-vous la liminalité dans votre travail et dans votre magie ? Quelle est la fonction de la liminalité ? Que pouvez-vous utiliser comme les symboles du ce qui précède ?
Lorsque vous les avez à l’esprit, approchez-vous du chaudron et jetez-les dedans. Cerridwen les acceptera-t-elle facilement ?  

Souvenez-vous : le chaudron ne fera pas cuire la nourriture d’un lâche. Méditez en ce lieu puis lentement, à votre rythme, reprenez conscience ici et maintenant.


 Source

lundi 11 mai 2020

Les Voix dans les Pierres : Les Divinités Celtiques de l’Ancienne Europe

de Síthearan NicLeòid, Paths Blogs
Traduction et adaptation de Delphine Serpentine

La pierre et le linteau richement gravés à Newgrange sont les puissants symboles de la capacité humaine à marquer, mesurer et sanctifier le temps, telle la survenue du Solstice d’Hiver. Cependant ces images évocatrices précèdent les Celtes de quelques centaines d’années, et, comme les dolmens et autres cercles de pierres associés aux « celtes » ou « druides », elles ne font pas parties de la culture celte native. Certaines légendes celtiques se sont attachées à quelques-uns de ces sites, construits plusieurs siècles auparavant mais, sans nul doute, avec des intentions différentes !
Toutefois, à ce jour, des pierres anciennes peuvent nous « parler » des croyances et des pratiques des premiers peuples celtes. Ce ne sont pas des pierres « natives », mais leur contenu détient quelques informations « codées » sur les anciens Celtes. Je me réfère aux inscriptions de la période celto-romaine dans de nombreuses régions européennes, y compris le continent et la Bretagne.

Les auteurs classiques notèrent que les Celtes n’avaient pas mis par écrit leurs connaissances, ni réalisé d’images réalistes de leurs dieux, comme les grecs ou les romains. En fait, lorsque les celtes mirent à sac Delphes et qu’ils virent les statues des dieux, il est dit qu’ils rirent de ce peuple qui pensait que les dieux furent semblables aux hommes. De fait, avant le contact des celtes avec la culture grecque et/ou romaine, il existait très peu d’images anthropomorphistes des dieux.
Avec le temps, toutefois, dans certaines régions, comme la Gaule, le Rhin et la Bretagne Sud, les inscriptions sur les pierres se référant aux dieux celtiques ou aux divinités hybrides celto-romaines, commencèrent à voir le jour. Et parce qu’elles furent faites de pierre, elles durèrent, ayant pour résultat notre bonne fortune, celle d’avoir des noms et quelques attributs de ces dieux et déesses celtes. Ces divinités étaient vénérées sur un vaste territoire, de l’Europe Central  jusqu’à, ce qui est aujourd’hui la France, la Belgique, l’Espagne, le Portugal et des secteurs de la Bretagne (Grande-Bretagne).

Dans de nombreux cas, les romains n’ont pas fait beaucoup d’efforts pour comprendre les dieux étrangers, sauf pour le peu d’entre eux dont il y avait un intérêt dans la vénération ! Ils étaient remarquablement tolérants au sujet des autres dieux et religions, excepté lorsque cela défiait leur autorité. Ils étaient connus pour ce qu’ils avaient initié et nommé l’Interpretatio Romana, la pratique de relever les attributs primaires de toutes divinités étrangères et de les assimiler au dieu ou à la déesse de la culture romaine qui apparaissait le plus semblable. C’est ainsi que dans certains cas, le niveau de strates culturelles pour aider à la compréhension d’un dieu celte recèle quelques pièges. Mais le plus souvent l’utilisation d’images ou de symbolisme romains nous a offert un aperçu des dieux celtes.

Par ces pierres âgées d’environ deux mille ans, nous connaissons à peu près quatre cents dieux celtes. Bien sûr, certains de ces noms sont des titres ou des épithètes, ce qui fait que le nombre de divinités est inférieur.  
Toutefois cela montre qu’il y avait des pratiques polythéistes celtes florissantes dans une grande partie de l’Europe et en Bretagne, ainsi que probablement en Irlande, par inférence.
Certaines divinités étaient locales, associés à une région définie ou à une particularité de l’environnement. La puissante tribu connue sous le nom de Brigante ont été nommé d’après la déesse Brigantia qu’ils vénéraient (et dont le nom peut ou non être associé à l’ancienne Brid ou Brigid irlandaise). Les Epidii du Sud-Ouest écossais ont pu vénérer une déesse équine ou être « totémiquement » associé au cheval. A travers l’Europe, les rivières furent associées à des déesses comme Sabrina (la Severn) , Tawa ( la Tay) et Sequana (la Seine). D’autres divinités continentales ont été révérées sur de grands territoires. 

Dans cette liste de dieux les plus panceltiques sont inclus :

-Lugos / Lugus dont le nom semble relié au dieu Irlandais Lug et la figure galloise Lleu. Il peut ou non provenir du mot-racine indo-européenne signifiant « lumière ».

-Maponus, « Fils Divin », dont le nom est relié à figure galloise de Mabon, qui pourrait lui-même être en lieu avec le dieu irlandais Oengus Mac Og, et cela en raison d’attributs similaires.

-Epona, « Divine Jument », qui fut vénérée à la fois par les celtes et les romains. Ces derniers lui attribuèrent même un jour de fête dans leur calendrier, le 18 décembre.

-Belenus/Belenos dont la racine pourrait être la même que « Beltaine », bien que ce ne soit pas certain.

D’autres divinités celtes :

Sulis, dont le nom provient du mot-racine signifiant « œil », peut-être même « L’Oeil du Ciel » en allusion à ses attributs solaires, est une déese de guérison et des sources chaudes à Bath (G-B). Les romains l’ont assimilée à Minerve.
Taranis, « le Tonnant », qui est peut-être une épithète.
Sirona, La Divine Etoile.
Nemetona, déesse du Bosquet, du Lieu Sacré.
Artio, déesse associée aux ours comme le suggère le mot-racine « art », tout comme pour les noms Arthur et Cormac Mac Art, signifiant « ours ».

A travers l’ancien monde celte, il y eût de nombreux dieux, à la fois mâle et femelle, qui eurent de nombreux attributs et furent vénérés en tant que puissantes forces. Un des plus intéressants est Cernunnos, dont le nom apparaît sur une seule inscription en France. La première lettre est manquante, mais si un « C » est ajouté il signifie « Le Cornu », et il existe de nombreuses images de divinités celtes portant des ramures de cerfs, de taureau ou de bélier. Dans certains exemples, le dieu cornu est présent dans des représentations d’abondance ou de fertilité. Une gravure le montre avec un rat sous lui, ce qui, dans l’iconographie romaine, symbolise le Monde du Dessous. Un exemple sur le fait que l’information romaine même infime peut nous aider à compléter les connaissances sur une divinité celte !

Il y a de nombreuses photographies magnifiques de ces anciennes pierres, et vous pouvez en apprendre plus sur ces fascinantes divinités dans les sources suivantes :
Pagan Celtic Britain (Anne Ross)
Celtic Myth and Religion (S. Paice MacLeod)
Celtic Goddesses (Miranda Green)
The Celts (T.G.E. Powell)


Source