Par Sithearan Nic Leoid
Traduction et adaptation par Delphine Serpentine
Elle travaille pour le grand fond de projet de recherches (Eólas ar Senchais) afn d’étudier et de restaurer les rituels et la musique celtique de l’ère païenne, et travaille en partenariat avec des érudits et des porteurs de tradition des pays celtiques. Son livre le plus récent, "Celtic Myth and Religion: A Study of Traditional Belief" est utilisé dans les cours universitaires, et des exemplaires sont disponibles dans de nombreuses bibliothèques et université à travers le monde, y compris la Royal Irish Academy. Elle est la fondatrice de Túatha Imbais, et diriges des programmes de formation et des cours avancés.
La récupération et le renouveau des traditions cérémonielles indigènes est une préoccupation croissante au sein de ce monde de plus en plus déconnecté, et cela est très prometteur pour la restauration de moyens de vie durables, des pratiques écologiques saines et la préservation des connaissances anciennes. Des enregistrements sonores des aînés sont réalisés à travers le monde, ainsi que des vidéos (lorsque c’est possible) des aspects des rituels traditionnels. Pour certaines tribus, la préservation et l’instruction de la jeune génération sont les clefs. Pour les autres cultures natives, les efforts s’articulent autour de la récupération des preuves fragmentaires, partiellement oubliées. C’est le cas des pratiques rituelles celtiques, dont certaines ont disparue et d’autres qui survivent dans les communautés celtophones et qui ne sont pas rendues publiques.
Chaque livre, chaque groupe ou enseignant spirituel qui déclare pratiquer un ancien rite celtique ou druidique propose un système complètement différent, ce qui est en soi un avertissement. La grande majorité est basée sur les traditions modernes occultes, néo-païennes et néo-chamaniques dont la provenance n’est pas celtique, ainsi que d’idées new-age assorties de mots et de symboles celtiques. Et la raison en est parfaitement compréhensible : sans aîné pour transmettre une tradition intacte, ou des écrits détaillés préservant un tel système (donné et approuvé par une descendance en vie des porteurs de la tradition native), il y a alors une grande confusion et de la controverse sur ce que pourrait ou non être un rituel celtique.Ajoutons à cela le fait que les preuves que nous avons - incroyablement fragmentaires- se trouvent dans de nombreuses langues celtiques anciennes et médiévales (donc pas en anglais), et cela requiert une formation, éventuellement de niveau universitaire, pour trouver, comprendre et interpréter, et cela semble réellement ardu ! Mais pas forcément.
Cela requiert que peu d’outils. Cela inclue de la patience, un travail acharné, aucune projectionpersonnelle ou fantaisiste, du discernement, de l’ouverture d’esprit, l’absence d’ego, du respect et de l’honnêteté. Ce n'est pas parce que nous voulons que quelque chose soit d'une certaine manière, ou que nous le croyons fermement, que cela soit vrai.
Il est important que la vérité soit de la partie, d’être clair et honnête avec nous-même et les autres au sujet de la provenance des éléments d’un rituel moderne personnel ou de groupe. Si cela provient de la Wicca ou d’un Culte de la Déesse moderne, ou d’un contexte natif américain ou Bouddhiste ou de l’enfant intérieur créatif d’une personne ou d’une organisation, alors indiquez-le. Si vous l’avez créé, appropriez-le-vous ! Lorsque cela vient d’une source celtique connue, mentionnez-le également. Si une part ou même la totalité du rituel « celtique » ne provint d’une source celtique, alors nous devons commencer par là.
Il n’y a pas beaucoup de personnes prêtes à s’affranchir de leur trame rituelle habituelle et de leurs systèmes de croyance, pour « vider le chaudron » pour ainsi dire, et recréer un rituel Celtique de toutes pièces, étape par étape. Mais certains le sont, beaucoup le seront volontairement, afin d’ajuster et d’apprendre pour mieux comprendre et honorer les Ancêtres et interagir avec les Déités d’une manière à laquelle ils sont accoutumés. C’est la seule façon de retrouver et de préserver la rituellie et la connaissance Celtiques authentiques. Car en les modifiant, nous les perdons, et il en va de même avec les autres cultures. Pour ceux qui cherchent véritablement à suivre le chemin de leurs ancêtres celtophones, il y a de nombreuses manières de poursuivre, et c’est en cela que consiste l’Eolas ar Senchas Research Project. « Eolas » a plusieurs significations, ici pour désigner la « Sagesse » ou la « Guidance », « ar » signifie « notre », et « Sencha », « Connaissance de la Tradition » ou « Tradition ».
C’est un projet de recherches en cours qui utilises les Études Celtiques en tant que moyen pour apprendre puis, au final, recréer et raviver les aspects d’une pratique rituelle celtique, incluant la cérémonie, le chant, tout autant que les pratiques ésotériques. Une partie de ces travaux a été subventionnée, dont certains avec plus d’espoir. Tout comme il y a des publications et des CD, les avis seront produits ici (ndt : sur le site witches and pagans) et les médias sociaux. Mais pour l’instant, commençons par le début et explorons les sept aspects-clefs que nous connaissons sur la pratique rituelle celtique.
Le Culte dans le sens solaire : Les celtes font partie de la plus grande famille indo-européenne en termes de cultures et de langages. Ils sont tous célébré leurs cérémonies dans le sens horaire ou en suivant le soleil. Cela est explicitement indiqué par un auteur classique, lors d’un comment sur une fête gauloise. Il relève que les personnes sont assises en cercle, se passant une coupe commune dans laquelle chacun prend une gorgée avant de la passer au suivant. Il indique que la coupe est transmise selon la course solaire, « la même direction avec laquelle ils honorent leur Dieux. »
Les Quatre Directions : Il existe quelques références éparses sur les honneurs aux quatre points cardinaux. Nous savons que cela fait souvent partie des cérémonies indo-européennes, et que le cercle en sens horaire débutait à l’Est. Un passa intéressant dans un texte médiéval irlandais « The Settling of the Manor of Tara », dans lequel un être surnaturel décrit les attributs des quatre provinces d’Irlande au peuple. Les attributs primaires sont : Est – Prospérité, Sud-Musique, Ouest – Apprentissage, Nord – Bataille, et au Centre – Souveraineté. Notez que l’usage des quatre éléments (terre, air, feu et eau) ne sont pas partie de la tradition celtique. Il existe des textes ésotériques qui évoquent le « feu dans l’eau’ comme l’image de l’inspiration mais c’est un concept plus avancé qui ne fait pas forcément partie d’une cérémonie tribale.
Le Centre Sacré : Le mouvement rituel suit la direction du soleil autour du centre, qui est considéré comme le point le plus sacré. Il était probablement perçu comme la demeure de l’Arbre-Monde, un concept similaire dans l’Irlande du début était le Bile (prononcé BILL-ouh) : un mât, un pilier ou un arbre sacré vénéré. Il y avait parfois des fosses d'offrandes situées au centre d'un temple ou sanctuaire celtique ou à proximité, et des autels en bois ou en pierre avaient peut-être été placés là aussi.
Les Trois Mondes : Il existe également des preuves des premières perceptions celtiques des trois royaumes sacrés. Le Supérieur, celui du Milieu et l’Inférieur, tels qu’ils sont dans différents croyances indigènes pratiquant le chamanisme. Dans plusieurs cas, ils sont désignés par « les Cieux, la Terre et la Mer ». Dans d’autres, comme le Ciel, le Monde du Milieu de la Terre et le Monde Inférieur associé au Síd et ses monts qui sont mentionnés, indiquant par là-même que le Monde Inférieur se trouve sous la Terre.
La Réciprocité entre les Mondes : Dans de nombreux mythes et textes, nous constatons la grande importance mis sur le maintien d’une relation réciproque, respectueuse et équilibrée entre les mondes. Honorer la sagesse et la puissance des Dieux est une des façons de le faire. Se souvenir et honorer les Ancêtres, une autre encore. Vivre selon les codes traditionnels de savoir-être et préserver l’ancienne sagesse était extrêmement important. Le peuple faisait des offrandes, mais faisaient également des dons ou prêtaient des serments, de façon à favoriser ces relations.
Actes Rituels: Nous avons quelques informations sur les actes rituels (comprenant les objets utilisés) provenant d’exemples anciens, telle que la cueillette du gui et d’herbes sacrées. Il y a aussi une excellente information à propos des cérémonies et des objets liés aux offrandes provenant de l’archéologie.(…) Plusieurs siècles après, nous avons des informations détaillées sur les quatre jours sacrés celtiques : Imbolc, Beltaine, Lugnasad et Samhain. Certaines d’entre elles peuvent sembler très différentes de pratiques celtiques anciennes, cependant certains aspects ont pu survivre.
(Notez que les celtes ne célébraient pas les équinoxes et les solstices, peu importe ce que vous lisez. Ils connaissaient leur occurrence, bien sûr, et ils servaient probablement de jalons astronomiques pour calculer les quatre jours sacrés celtiques qui étaient tous placés en Nouvelle Lune. Il y a une discussion à ce sujet dans « Queen Of The Night – Red Wheel/ Weiser et dans le Vol .18 du Cosmos Journal, Université d’Edimbourg.)
Liturgie : Toutes les cultures ont des prières, des histoires, des chants traditionnels qui participent au rituel. Les cultures celtiques ne doivent pas être bien différentes en cela. En effet, étant donné l’importance accordée à la musique et à la poésie, ainsi qu’à la récitation et la préservation des savoirs traditionnels tout au long de la tradition, on peut supposer que ceux-ci auraient constitué une part importante de la cérémonie celtique.
C’est une des buts premiers d’Eolas ar Senchas project de retrouver, de recréer historiquement, puis d’enregistrer et de transmettre d’authentiques prières celtiques (à la fois anciennes et modernes), de faire des chansons et de la musique instrumentale tout aussi bien que des chants et des invocations. Nous vous tiendrons au courant lorsque les textes et CD seront prêts !
Pour le moment, il y a un exemple d’une bénédiction gaélique utilisée en Ecosse à Imbolc sur le CD The Moors, avec un accompagnement simple à la harpe. Cela suit les enregistrements de récitations de porteurs de tradition parlant gaélique, détenteurs de prières similaires. Il y a également une œuvre obtenue par le mélange de deux prières gaéliques honorant la lune, avec la même intonation vocale.
Pour ceux qui ont de l’appétit l’étude et la recherche, de nombreux chapitres pertinent se trouvent dans « Celtic Myth and Religion » (éditions Mac Farland) , ainsi que de nombreuses notes de bas de page et une bibliographie lourde et fiable prête à être explorée
Síthearan NicLeòid (Sharon Paice MacLeod) est une autrice et enseignante canadienne, musicienne professionnelle et chanteuse gaélique, ban-druí and ban-fili, et celticiste d’Harvard. Elle a étudié le vieil irlandais, le gaélique écossais, l’irlandais moderne, le gallois, le cornouaillais et le breton, et chante également dans ces langues. Ces domaines de spécialité comprennent la religion et la mythologie païenne celtique, la poésie irlandais ancienne et les textes de sagesse, des déités celtiques et le folklore gaélique.Elle a enseigné la mythologie, la poésie, la littérature et la culture celtiques à un niveau universitaire, et a tenue des lectures l’Université d’Harvard et au Collège Universitaire de Cork (avec des lectures à venir au Trinity College Dublin et à d’autres endroits en Irlande et en Ecosse). Elle a publié de nombreux articles académiques sur la religion et le mythe celtiques dans les « Proceedings of the Harvard Celtic Colloquium » (Harvard University Press) et Cosmos: Journal of the Society for Traditional Cosmology (University of Edinburgh), et un chapître à parapître dans le livre académique "Thinking about Celtic Mythology in the 21st Century" (University of Wales Press) Elle travaille pour le grand fond de projet de recherches (Eólas ar Senchais) afn d’étudier et de restaurer les rituels et la musique celtique de l’ère païenne, et travaille en partenariat avec des érudits et des porteurs de tradition des pays celtiques. Son livre le plus récent, "Celtic Myth and Religion: A Study of Traditional Belief" est utilisé dans les cours universitaires, et des exemplaires sont disponibles dans de nombreuses bibliothèques et université à travers le monde, y compris la Royal Irish Academy. Elle est la fondatrice de Túatha Imbais, et diriges des programmes de formation et des cours avancés.
La récupération et le renouveau des traditions cérémonielles indigènes est une préoccupation croissante au sein de ce monde de plus en plus déconnecté, et cela est très prometteur pour la restauration de moyens de vie durables, des pratiques écologiques saines et la préservation des connaissances anciennes. Des enregistrements sonores des aînés sont réalisés à travers le monde, ainsi que des vidéos (lorsque c’est possible) des aspects des rituels traditionnels. Pour certaines tribus, la préservation et l’instruction de la jeune génération sont les clefs. Pour les autres cultures natives, les efforts s’articulent autour de la récupération des preuves fragmentaires, partiellement oubliées. C’est le cas des pratiques rituelles celtiques, dont certaines ont disparue et d’autres qui survivent dans les communautés celtophones et qui ne sont pas rendues publiques.
Chaque livre, chaque groupe ou enseignant spirituel qui déclare pratiquer un ancien rite celtique ou druidique propose un système complètement différent, ce qui est en soi un avertissement. La grande majorité est basée sur les traditions modernes occultes, néo-païennes et néo-chamaniques dont la provenance n’est pas celtique, ainsi que d’idées new-age assorties de mots et de symboles celtiques. Et la raison en est parfaitement compréhensible : sans aîné pour transmettre une tradition intacte, ou des écrits détaillés préservant un tel système (donné et approuvé par une descendance en vie des porteurs de la tradition native), il y a alors une grande confusion et de la controverse sur ce que pourrait ou non être un rituel celtique.Ajoutons à cela le fait que les preuves que nous avons - incroyablement fragmentaires- se trouvent dans de nombreuses langues celtiques anciennes et médiévales (donc pas en anglais), et cela requiert une formation, éventuellement de niveau universitaire, pour trouver, comprendre et interpréter, et cela semble réellement ardu ! Mais pas forcément.
Cela requiert que peu d’outils. Cela inclue de la patience, un travail acharné, aucune projectionpersonnelle ou fantaisiste, du discernement, de l’ouverture d’esprit, l’absence d’ego, du respect et de l’honnêteté. Ce n'est pas parce que nous voulons que quelque chose soit d'une certaine manière, ou que nous le croyons fermement, que cela soit vrai.
Il est important que la vérité soit de la partie, d’être clair et honnête avec nous-même et les autres au sujet de la provenance des éléments d’un rituel moderne personnel ou de groupe. Si cela provient de la Wicca ou d’un Culte de la Déesse moderne, ou d’un contexte natif américain ou Bouddhiste ou de l’enfant intérieur créatif d’une personne ou d’une organisation, alors indiquez-le. Si vous l’avez créé, appropriez-le-vous ! Lorsque cela vient d’une source celtique connue, mentionnez-le également. Si une part ou même la totalité du rituel « celtique » ne provint d’une source celtique, alors nous devons commencer par là.
Il n’y a pas beaucoup de personnes prêtes à s’affranchir de leur trame rituelle habituelle et de leurs systèmes de croyance, pour « vider le chaudron » pour ainsi dire, et recréer un rituel Celtique de toutes pièces, étape par étape. Mais certains le sont, beaucoup le seront volontairement, afin d’ajuster et d’apprendre pour mieux comprendre et honorer les Ancêtres et interagir avec les Déités d’une manière à laquelle ils sont accoutumés. C’est la seule façon de retrouver et de préserver la rituellie et la connaissance Celtiques authentiques. Car en les modifiant, nous les perdons, et il en va de même avec les autres cultures. Pour ceux qui cherchent véritablement à suivre le chemin de leurs ancêtres celtophones, il y a de nombreuses manières de poursuivre, et c’est en cela que consiste l’Eolas ar Senchas Research Project. « Eolas » a plusieurs significations, ici pour désigner la « Sagesse » ou la « Guidance », « ar » signifie « notre », et « Sencha », « Connaissance de la Tradition » ou « Tradition ».
C’est un projet de recherches en cours qui utilises les Études Celtiques en tant que moyen pour apprendre puis, au final, recréer et raviver les aspects d’une pratique rituelle celtique, incluant la cérémonie, le chant, tout autant que les pratiques ésotériques. Une partie de ces travaux a été subventionnée, dont certains avec plus d’espoir. Tout comme il y a des publications et des CD, les avis seront produits ici (ndt : sur le site witches and pagans) et les médias sociaux. Mais pour l’instant, commençons par le début et explorons les sept aspects-clefs que nous connaissons sur la pratique rituelle celtique.
Le Culte dans le sens solaire : Les celtes font partie de la plus grande famille indo-européenne en termes de cultures et de langages. Ils sont tous célébré leurs cérémonies dans le sens horaire ou en suivant le soleil. Cela est explicitement indiqué par un auteur classique, lors d’un comment sur une fête gauloise. Il relève que les personnes sont assises en cercle, se passant une coupe commune dans laquelle chacun prend une gorgée avant de la passer au suivant. Il indique que la coupe est transmise selon la course solaire, « la même direction avec laquelle ils honorent leur Dieux. »
Les Quatre Directions : Il existe quelques références éparses sur les honneurs aux quatre points cardinaux. Nous savons que cela fait souvent partie des cérémonies indo-européennes, et que le cercle en sens horaire débutait à l’Est. Un passa intéressant dans un texte médiéval irlandais « The Settling of the Manor of Tara », dans lequel un être surnaturel décrit les attributs des quatre provinces d’Irlande au peuple. Les attributs primaires sont : Est – Prospérité, Sud-Musique, Ouest – Apprentissage, Nord – Bataille, et au Centre – Souveraineté. Notez que l’usage des quatre éléments (terre, air, feu et eau) ne sont pas partie de la tradition celtique. Il existe des textes ésotériques qui évoquent le « feu dans l’eau’ comme l’image de l’inspiration mais c’est un concept plus avancé qui ne fait pas forcément partie d’une cérémonie tribale.
Le Centre Sacré : Le mouvement rituel suit la direction du soleil autour du centre, qui est considéré comme le point le plus sacré. Il était probablement perçu comme la demeure de l’Arbre-Monde, un concept similaire dans l’Irlande du début était le Bile (prononcé BILL-ouh) : un mât, un pilier ou un arbre sacré vénéré. Il y avait parfois des fosses d'offrandes situées au centre d'un temple ou sanctuaire celtique ou à proximité, et des autels en bois ou en pierre avaient peut-être été placés là aussi.
Les Trois Mondes : Il existe également des preuves des premières perceptions celtiques des trois royaumes sacrés. Le Supérieur, celui du Milieu et l’Inférieur, tels qu’ils sont dans différents croyances indigènes pratiquant le chamanisme. Dans plusieurs cas, ils sont désignés par « les Cieux, la Terre et la Mer ». Dans d’autres, comme le Ciel, le Monde du Milieu de la Terre et le Monde Inférieur associé au Síd et ses monts qui sont mentionnés, indiquant par là-même que le Monde Inférieur se trouve sous la Terre.
La Réciprocité entre les Mondes : Dans de nombreux mythes et textes, nous constatons la grande importance mis sur le maintien d’une relation réciproque, respectueuse et équilibrée entre les mondes. Honorer la sagesse et la puissance des Dieux est une des façons de le faire. Se souvenir et honorer les Ancêtres, une autre encore. Vivre selon les codes traditionnels de savoir-être et préserver l’ancienne sagesse était extrêmement important. Le peuple faisait des offrandes, mais faisaient également des dons ou prêtaient des serments, de façon à favoriser ces relations.
Actes Rituels: Nous avons quelques informations sur les actes rituels (comprenant les objets utilisés) provenant d’exemples anciens, telle que la cueillette du gui et d’herbes sacrées. Il y a aussi une excellente information à propos des cérémonies et des objets liés aux offrandes provenant de l’archéologie.(…) Plusieurs siècles après, nous avons des informations détaillées sur les quatre jours sacrés celtiques : Imbolc, Beltaine, Lugnasad et Samhain. Certaines d’entre elles peuvent sembler très différentes de pratiques celtiques anciennes, cependant certains aspects ont pu survivre.
(Notez que les celtes ne célébraient pas les équinoxes et les solstices, peu importe ce que vous lisez. Ils connaissaient leur occurrence, bien sûr, et ils servaient probablement de jalons astronomiques pour calculer les quatre jours sacrés celtiques qui étaient tous placés en Nouvelle Lune. Il y a une discussion à ce sujet dans « Queen Of The Night – Red Wheel/ Weiser et dans le Vol .18 du Cosmos Journal, Université d’Edimbourg.)
Liturgie : Toutes les cultures ont des prières, des histoires, des chants traditionnels qui participent au rituel. Les cultures celtiques ne doivent pas être bien différentes en cela. En effet, étant donné l’importance accordée à la musique et à la poésie, ainsi qu’à la récitation et la préservation des savoirs traditionnels tout au long de la tradition, on peut supposer que ceux-ci auraient constitué une part importante de la cérémonie celtique.
C’est une des buts premiers d’Eolas ar Senchas project de retrouver, de recréer historiquement, puis d’enregistrer et de transmettre d’authentiques prières celtiques (à la fois anciennes et modernes), de faire des chansons et de la musique instrumentale tout aussi bien que des chants et des invocations. Nous vous tiendrons au courant lorsque les textes et CD seront prêts !
Pour le moment, il y a un exemple d’une bénédiction gaélique utilisée en Ecosse à Imbolc sur le CD The Moors, avec un accompagnement simple à la harpe. Cela suit les enregistrements de récitations de porteurs de tradition parlant gaélique, détenteurs de prières similaires. Il y a également une œuvre obtenue par le mélange de deux prières gaéliques honorant la lune, avec la même intonation vocale.
Pour ceux qui ont de l’appétit l’étude et la recherche, de nombreux chapitres pertinent se trouvent dans « Celtic Myth and Religion » (éditions Mac Farland) , ainsi que de nombreuses notes de bas de page et une bibliographie lourde et fiable prête à être explorée
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