Par Sithearan Nic
Leoid
Traduction et
adaptation par Delphine Serpentine
Née
la veille de Lughnasadh, votre guide et ban-fili/ban-druid est un autre publié,
une enseignante et une chanteuse et musicienne celtique. Elle donne un
programme d’études celtiques à l’Université d’Harvard, et enseigne le folklore
et la mythologie celtique de façon universitaire. Ses recherches sur les mythes
et la religion celtiques ont été présentés l’Université d’Edimbourg, à
l’Université deCork, au Congrés Celtique International, au Groupe d’Etudes des
Gradués sur la Magie et la Religion Ancienne d’Harvard, ainsi qu’à une série de
lectures de la Fondation Ford.
Elle
a été professeure à l'Institut celtique d'Amérique du Nord et à l'Institut
Omega. Et ses ouvrages incluant : ‘Celtic
Myth and Religion: A Study of Traditional Belief' (McFarland), ‘Celtic Cosmology and the Otherworld: Mythic
Origins, Sovereignty and Liminality’ (McFarland), 'The Divine Feminine in Ancient Europe' (McFarland), ‘'Queen of the Night' (Weiser), ‘Early Celtic Poetry and Wisdom Texts: The
Three Cauldrons, The Songs of Amairgen, and other Cultural Studies’ et un chapître dans la collection académique
‘Celtic Mythology in the 21st Century’ (University
of Wales Press).
Actuellement,
elle est la Directrice du projet de recherches Eolas ar Senchais qui a reçu des
fonds internationaux pour la restauration de la musique instrumentale et de
l’art vocal authentiques celtiques antiques, ainsi qu’attester de rituels celtiques dans un contexte
socio-religieux.
Elle
chante dans de nombreuses langues celtes modernes et médiévales, et est
également multi-instrumentaliste. Son précédent groupe, The Moors, est culte
dans la sphère païenne. Elle tient des ateliers et des programmes
d’enseignements à distance, en parallèle de la rédaction de livres, de CD
et de la poursuite de ses recherches.
Dans les posts
précédents, nous avions débuté l’exploration de questions-clefs telle que
« qu’est-ce qu’un celte ? » et « comment savons-nous ce
que nous pensons savoir ? ».
Il ne fait aucun doute que nous reviendrons à ces thèmes lors de notre avancée, mais pour l’instant, arrêtons-nous sur une pensée primaire à propos de ce que signifie « vivre comme un païen celte et comment cette façon de voir est pertinente aujourd’hui.
Il ne fait aucun doute que nous reviendrons à ces thèmes lors de notre avancée, mais pour l’instant, arrêtons-nous sur une pensée primaire à propos de ce que signifie « vivre comme un païen celte et comment cette façon de voir est pertinente aujourd’hui.
A partir des
preuves archéologique et des écrits natifs, il est clair que pour beaucoup
d’anciens celtes, sinon pour tous, que
leur religion était polythéiste (avec de nombreux dieux et déesses) et
probablement aussi animiste, par la perception de la présence du divin dans la
nature). Cette tradition culturelle important doit être gardé à l’esprit si des
personnes promeuvent des points de vue divergents tels que les celtes
honoraient « La Déesse » (une voie qui résonne mais reste très
moderne) ou la Dame et le Seigneur wiccans.
Quelques-uns
des dieux et déesses (ou les archétypes liée culturellement pertinents) ont pu
se répandre largement. Par exemple, le dieu continental Lugus/Lugos se retrouve
dans le dieu irlandais Lug(h) ans la figure galloise de Lleu Llaw Gyffes. Il
est possible, mais pas certain, que la déesse britannique Brigantia, dont le
nom signifie « L’Exaltée », peut être reliée à la déesse irlandaise Bríg,
connue plus tard en tant que Brigid. Eventuellement les plus connues et
attestées seront les Déesses de Souverainté ou Equine, telle la déité
continentale largement vénérée, Epona ( Déesse Jument Divine), la Morrigane
irlandaise et Macha, puis la galloise Rhiannon, (autant que la Medb légendaire
et d’autres figures des mythes et folklores).
Il y a
également des déités locales associées aux lieux, telle que la déesse
irlandaise Boand (déité tutélaire de la rivière Boyne) et Sinann ( la rivière
Shannon), ainsi que d’autres déesses-rivières à travers le monde celte (
Sabrina pour la Severn, Tawa pour la Tay, etc…). La perception de
déesses-rivières était très largement répandue sur les territoires celtes, et
certaines rivières étaient simplement nommées « Déesse » (Dea, ainsi
pour les rivières nommées Dee) ou « Déesse Divine » (Dewona) come les
rivières nommées Don.
Ainsi, pour
nous être dans cet état d’esprit, nous devons nous visuliser dans un monde
habité par d’autres êtres, qui ne sont pas visibles à l’œil nu la plupart du
temps. En tant qu’animiste, le monde visible est « plein d’esprit ».
Chaque rocher, chaque arbre, plante, pierre, etc… En soi, cela est une première
étape puissant de dépasser l’état d’esprit moderne et de nous placer dans une
toile de vie. Là, nous nous apercevons que nous ne sommes pas le centre de
l’univers, mais une partie d’un réseau sacré. En quoi cela change-t-il notre
quotidien ? En quoi cela influence-t-il nos décisions et la façon dont
nous voyons notre vie ?
Nous pourrions
nous assoir dans une silencieuse contemplation durant un moment, pour méditer
sur ce concept et parvenir à d’importantes réalisations sur nous-mêmes et le
monde dans lequel nous vivons. Puis, ajouter à cela la présence de déités tribales,
des déités culturelles et ancestrales aux capacités et aux aspects multiples,
dont les royaumes de l’Autre-Monde sont accessibles par les tertres funéraires
sacrés, les bosquets sacrés, les collines, les sommets et les pièces d’eau.
Notre sentiment moderne de déconnexion et d’isolement s’évanouit lorsque nous
réalisions que nous sommes entourés par le Divin, et que, si nous changions
notre perception et notre compréhension, nous sommes en contact permanent avec.
Pouvons-nous permettre que cela «suffise»?
Pouvons-nous apprendre à le laisser nous remplir et nous nourrir, de manière à
pouvoir abandonner nos habitudes et obsessions non essentielles et parfois
malsaines (aliments, médicaments, technologie, pouvoir, consommation)?
Cela fait partie de la vision indigène du monde dans
de nombreuses cultures et, explique pourquoi, pour de nombreuses personnes de
culture occidentale, peu importe la quantité de nourriture, de boisson, de
regard ou d’achat, nous nous sentons toujours vides.
Prenez le temps
parfois de contempler la présence de l’Esprit autour de vous, et la présence
immortelle des Dieux et Déesses. Ouvrez-vous tel un Récipient Sacré, et laisser
cette énergie vous emplir, vous nourrir, vous guérir et illuminer une voie sacrée dans laquelle vous vous pensez
et vous sentez comme un païen celte. Ce n’est pas une fantaisie ou une
échappatoire à la réalité.C’est l’héritage que les ancêtres nous ont légué, et
avec lequel il est possible de créer de nouvelles connexions sacrée et de
changer nos vie, une fois que nous sommes en mesure de voir ce cadeau.
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