d'Annwyn Avalon, source.
Traduction et adaptation par Delphine Serpentine
Annwyn Avalon est Prêtresse, Artiste, Danseuse, et Sorcière. Prêtresse et fondatrice du Triskele Rose Witchcraft (une tradition avalonienne) et de la Magie de l’Eau,un cursus d’apprentissage de 9 mois sur la magie. C’est une sorcière polythéiste au service de nombreux dieux, elle recherche et pratique sur plusieurs types de pratiques magiques, notamment la magie de l’eau et de la mer, le Hedge Riding ( ndt : la pratique autour de la liminalité sur différents plans.), le travail oraculaire, et la magie des campagnes. Son axe principal est Magie de l’Eau et le travail avec les Esprits de l’Eau. Elle se considère également comme Sorcière d’Eau. Elle se concentre sur la constitution d’une communauté de Sorcières d’eau et des événements mondiaux de bénédiction de l’Eau. Elle est l’auteur de Water Witchcraft from the Celtic traditions (ndt : une perle !)
Pour en savoir plus :
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Source Inconnue |
Récemment, dans ma pratique, j’ai ressenti comme un manque.
Quelque de sacré sont j’avais besoin sur mon autel durant un rituel. Une chose
où plonger mes doigts… Après plusieurs rituels avec cette même impression, j’ai
médité et j’ai trouvé que j’avais besoin de travailler avec un bol sacré. Pas
un chaudron, qui est aussi important pour moi, mais un bol. Quelque chose en
rapport avec les eaux sacrées. J’ai commencé à chercher. Je le voulais bleu et
fait main. Après un temps, je l’ai trouvé et je suis tombée, via internet, sur
le Bol Bleu de Glastonbury. Il n’y avait pas beaucoup d’informations à ce
sujet, donc j’ai appelé ma mentor, Mara Freeman, pour lui en demander plus. Je
n’avais jamais entendu parler du Bol Bleu avant, et ce n’est pas une surprise
que mon âme en ait eu envie. Après avoir été au Puit du Calice et m’être tenue
près de la construction qui abritait le bol (sans pouvoir entrer dedans), j’ai
dû capter cette énergie. Peut-être est-ce plus simple encore : plus que je
m’alignais sur les énergies d’Avalon, plus des petites choses se produisait
dans ma vie.
En 1908, un français du nom de Wellesley Tudor Pole fut
convaincu de devoir se rendre à Glastonbury. Sur le chemin, il devint certain
qu’il trouverait un objet sacré à cet endroit, et que trois jeunes filles
l’aideraient. En 1906, un objet avait été découvert au Mont de Bride. C’était
un bol bleu. Malheureusement ce n’était pas l’artefact attendu. Après une
datation au carbone et d’autres recherches, il fut trouvé que le bol fut placé
là en 1888 par un docteur anglais nommé Goodchild. Il avait passé beaucoup de
temps en Italie pour soigner sa tuberculose. Il acheta le bol là et le ramena
en Angleterre. Après un rêve intense, il dit que Jésus avait vraiment eu le
bol, au point qu’il devint fermement convaincu qu’il avait en sa possession le
Saint Graal. Il fit expertiser son bol par un antiquaire qui ne put infirmer ou
confirmer sa provenance, mais il suggéra qu’il était très ancien.
Le commerçant auquel Goodchild avait acheté le bol lui dit
que ce dernier provenant d’un mur sur un
site ancien. Ce qui renforça Goodchild dans sa conviction du Graal. Il plaça le
bol au Mont de Bride où il croyait qu’il appartenait. Bien que nous savons
cela : que ce n’est pas le Saint Graal et que la plupart des informations
sont incorrectes. Il porte désormais l’énergie du Mont de Bride et du Puit du
Calice (où il se trouve maintenant, sous verrou).
Je pense que le graal, s’il
existe, n’est pas le bol bleu, mais je pense que nous pouvons travailler avec
le graal, la guérison et les énergies des eaux magiques par le biais de la
vaisselle sacrée. J’adore mon calice mais il ne contient que du vin, ce qui est
une importante part rituelle. J’ai eu besoin et j’ai voulu quelque chose de
plus. L’énergie du « concept » d’un bol sacré est maintenant
largement imprégnée dans ma propre pratique et, il va sans dire qu’il se glisse
également dans la pratique de mes propres étudiants.J’en ai un qui est venu à
moi avec une envie similaire, un besoin urgent de travailler avec l’Eau par l’intermédiaire
d’un bol. Étonnant non ? La façon dont un égrégore peut se transmettre
d’un enseignant à son étudiant et vice et versa, sans intention. C’est pourquoi
celles d’entre nous qui sont appelées sur le chemin de la Prêtresse doivent
considérer tout ce qu’elles font avant de le faire. Je suis heureuse que ce bol
soit venu à moi et que mes étudiants veulent travailler plus avec l’Eau.
Peut-être est-ce la sacralité de l’Eau, ou la vaisselle en elle-même. Je ne
suis pas sûre mais le temps démêlera ce petit mystère
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