“
- Comme ça maman ? ”
-
Oui
comme ça ma Chérie.”
Ma fille de trois ans était penchée sur les têtes duveteuses des pissenlits leur demandant à voix basse la permission de les cueillir. Après un moment, celui de recevoir la réponse, Ariana lève son regard vers moi et m’annonce excitée « elle a dit oui maman ! ».
J’opinai du chef.
Avec soin et l’intention ciblée qui vient si naturellement aux enfants, elle
cueillit la fleur, la pressa contre sa poitrine tout en faisant s’envoler une
partie des graines dans son enthousiasme.
« - Que vas-tu faire avec maintenant mon lapin ? , demandai-je.
« - Que vas-tu faire avec maintenant mon lapin ? , demandai-je.
-
Je
vais envoyer des baisers à la Déesse ! »
Elle ferma les
yeux un instant, sa bouche rose pointant en avant sur la tête blanche du
pissenlit. Puis elle souffla joyeusement, libérant les graines qui prirent leur envol dans les
airs. Entourée de flocons blancs, elle riait avec délice. Vivre dans une zone urbaine comme
nous fait que j’ai pris soin à lui enseigner la Nature et ses cycles. C’est subtil comme les
fleurs qui s’épanouissent dans les failles des trottoirs pour convoyer des baisers à la Déesse,
jusqu’à la magnifique Lune qui nous suit à la maison pour veiller sur notre sécurité,
partageant les voies de la Déesse avec ma petite file de quatre ans maintenant. Ce qui
m’apporte une joie incommensurable.
pissenlit. Puis elle souffla joyeusement, libérant les graines qui prirent leur envol dans les
airs. Entourée de flocons blancs, elle riait avec délice. Vivre dans une zone urbaine comme
nous fait que j’ai pris soin à lui enseigner la Nature et ses cycles. C’est subtil comme les
fleurs qui s’épanouissent dans les failles des trottoirs pour convoyer des baisers à la Déesse,
jusqu’à la magnifique Lune qui nous suit à la maison pour veiller sur notre sécurité,
partageant les voies de la Déesse avec ma petite file de quatre ans maintenant. Ce qui
m’apporte une joie incommensurable.
En tant que
prêtresse dédiée depuis plusieurs années au culte de la Dame, j’avais vécu ma
grossesse le plus consciemment possible, connectée aux énergies de la Grande Mère et lui demandant sa bénédiction pour le miracle grandissant en ma matrice. Lorsque Ariana
Starling naquit en urgence par césarienne la veille du 11 septembre, mon monde se réduisit à
cette enfant minuscule arrivée dans un monde d’incertitudes, au cœur de sa propre lutte.
Elle passa neuf jours en soins intensifs, reliées à des tubes, des machines recouvrant son
corps. Elle lutta pour gagner en force. Bien que ma ville natale ait été attaquée, je pouvais à
peine gérer tout cela à la lumière de mon cœur brisé alors que je lui envoyais tout le reiki que
j’avais dans son petit corps malgré mon propre état de faiblesse.
grossesse le plus consciemment possible, connectée aux énergies de la Grande Mère et lui demandant sa bénédiction pour le miracle grandissant en ma matrice. Lorsque Ariana
Starling naquit en urgence par césarienne la veille du 11 septembre, mon monde se réduisit à
cette enfant minuscule arrivée dans un monde d’incertitudes, au cœur de sa propre lutte.
Elle passa neuf jours en soins intensifs, reliées à des tubes, des machines recouvrant son
corps. Elle lutta pour gagner en force. Bien que ma ville natale ait été attaquée, je pouvais à
peine gérer tout cela à la lumière de mon cœur brisé alors que je lui envoyais tout le reiki que
j’avais dans son petit corps malgré mon propre état de faiblesse.
La peine de quitter l’hôpital sans son
enfant à peine né est sans égale, et bien que je fus affligée, je savais qu’il
y a des femmes qui ne sont pas sûres que leur petit sera bientôt en bon santé
et la maison. Je priais pour être
guidée, réconfortée et pour la guérison et, pour finir, mon désir le plus cher
fut assouvi : ma chère petite fut à la maison, avec nous, saine et sauve.
Les quatre années qui suivirent et
jusqu’à maintenant, il n’y a pas un jour où je ne remercie pas la Déesse pour
ma fille, ma plus grande bénédiction dans la vie. Je considère comme un grand
honneur et une responsabilité énorme de guider son âme lumineuse à travers la
croissance et l’expérience jusqu’au jour où elle revendiquera sa pleine souveraineté
de femme. Qu’avec des ailes fortes, désireuse de s’envoler, elle quittera la
sécurité du nid, prête à suivre les courants de son choix. Mon espoir est que,
lorsque viendra ce jour, elle aura avec elle une bonne base morale et une
conscience de soi, forte et centrée pour la rendre capable de traverser chaque
tempête et d’atteindre tous les sommets, peu importe leur hauteur.
Dans son œuvre de changement de vie, Circle of Stones: Woman’s Journey to Herself, l’auteur Judith Duerk demande : « En quoi votre vie aurait-elle été différent si il existait un endroit pour vous ? Un endroit où se rendre…un lieu de femmes afin d’y apprendre les chemins de la femme…un lieu où vous auriez été nourrie à la source ancienne, vous soutenant, vous renforçant, vous confirmant pour devenir vous-même. Un endroit avec des femmes pour vous aider à vous trouver et vous enseignant à faire confiance à la source ancienne déjà présente en vous…attendant la libération... un lieu de femmes…en quoi votre vie peut être différente ? ». Pour ma fille et celles des autres femmes les élevant en connaissant la Déesse et en reconnaissant leur nature sacrée en tant que femme, nous avons créé ce lieu, même si, pour la plupart, il ne s’agissait pas tant de ça. En quoi ma vie aurait réellement différente si, comme ma fille, j’avais pu pénétrer dans la sombre obscurité d’une tente de sudation de la Vierge à l’âge de trois ans ? Si j’avais appris à chercher mes réponses et recevoir ma validation provenant de mon for intérieur ? Si j’avais connu que mes expériences en tant que fillette puis femme étaient sacrées ? Si j’avais été encouragée à trouver ma propre voie pour me connecter au Divin ? Si j’avais été amenée à reconnaître que mon corps est beau, mes émotions puissantes et ma capacité à m’exprimer par moi-même sans limite ?
Une des façons que j’avais essayées pour
entretenir le sens du sacré dans la vie de ma toute petite fille fut de
l’inviter à partager lors d’expériences communes de la Déesse à des
rassemblements féminins. Le rassemblement annuel dans le nord-est des
Etats-Unis est un moment puissant pour de telles expériences. A son premier
rassemblement, en 2004, Ariana et moi nous tenions hors de l’espace rituel,
entourées d’amis et d’étrangers, tous unis dans notre amour pour la Déesse. Mon
petit bout de trois ans arpentant le chemin, ramassant des cailloux et les
offrants aux personnes alentours. Ces derniers étaient sous son charme et chérissaient
la pierre toute spéciale qu’elle ramassait tout spécialement pour eux.
A cause du mauvais temps, le rituel
d’ouverture se tenait en intérieur et nous étions assises au font du grand
gymnase car je n’étais pas certain de l’attitude d’Ariana dans un si grand
groupe de femmes et je ne voulais que l’énergie du travail soit perturbée. En
réalité, je n’aurais pas dû être inquiète de ça. Elle était complétement prise
par les chants et les tambours, se balançant au rythme des danseuses au serpent
qui bénissaient l’espace sacré. A chaque quartier appelé, le groupe répondait
« Sois bénie » et dans le silence qui suivit Ariana dit haut et
fort : « que la bénédiction soit ! ». Au son de sa voix,
des centaines de femmes se retournèrent sur elle pour voir à qui appartenant
cette petite voix pleine de confiance et elles sourirent à la plus petite des
prêtresses. Et à chacun des quartiers, elle répondait « que la
bénédiction soit ! » dans son coin, faisant sourire et rire autour de
nous.
Pour le reste du festival, tout le monde
la connaissait et la reconnaissant. Surnommée « Prêtresse des
Bénédictions, Ariana était approchée et pris dans ses bras de nombreuses femmes
qui avaient été touchées par sa participation durant le rituel. Durant le
festival, je réalisais qu’Ariana avait appris sur la Déesse et sur sa propre
nature spirituelle, ce processus véritable qui était une source d’enseignement,
d’ouverture et de guérison pour les autres femmes présentes. Je n’ai jamais été
aussi fière d’être simplement « la mère d’Ariana » et c’est un rôle
que je chérirai toujours, maintenant ainsi la joie dans mon cœur.
Voir la puissance de la Déesse dans les
yeux d’un enfant, c’est comme la voir pour la première fois.
La danse spiralée des feuilles poussées par le vent devient bien plus magique quand un enfant s’en réjouit.
La danse spiralée des feuilles poussées par le vent devient bien plus magique quand un enfant s’en réjouit.
Prêter attention aux cycles de la lune
détient bien plus de mystères ainsi que de tracer son flux et reflux avec le
ruban d’une vierge à vos côtés. A travers l’émerveillement et la joie de ma
fille, certaines choses que je pensais avoir comprises et maîtrisées
symboliquement et intellectuellement ont trouvé dans mon âme de quoi
s’enraciner et s’épanouir à nouveau, imprégnées par la grâce et le sentiment
d’une profonde beauté.
Me rappelant comment j’avais procédé lors
de mes premiers pas sur la voie de la Déesse, je me remémorais comme il était
difficile pour moi d’entendre Sa voix avec clarté et discernement. Cela prend
du temps pour démêler les nœuds de ma résistance intérieure, prise dans mes
problèmes d’estime de soi et d’inutilité.
En quoi mon expérience aurait été
différente si je n’avais pas passé autant de temps et d’énergie à me combattre
et me remettre en question ! Je sais que si je pouvais offrire uen chose à
a fille ce serait d’avoir confiance en sa sagesse intérieure et de réaliser
pleinement sa nature sacrée en reconnaissant que la source du Divin est partout
et surtout en soi.
Une nuit alors qu’Ariana était prête à se
coucher, elle regarda la Déesse accrochée au-dessus de notre lit depuis le jour
de sa naissance.
« - Qui est cette dame, Maman ? »
Elle désigna l’image du doigt. Je l’avais
acheté car elle m’évoquait l’énergie de la Déesse m’ayant inspiré le nom de ma
fille.
«
- C’est une
représentation de la Déesse, lui dis-je.
-
C’est
la Déesse ?
-
Non ma
chérie ! Ce n’est pas Elle. C’est juste une image d’Elle. Elle nous
rappelle qu’Elle est toujours avec nous, veillant sur nous, nous aimant.
-
Oooh,
dit-elle, comme si elle avait compris.
Je profitais de ce moment.
-
Sais-tu
où est réellement la Déesse ?
Elle regarda l’image, réfléchit un
moment.
-
Dans
tout ce qui nous entoure avec la Lune et les Etoiles ? répondit-elle en
observant attentivement l’image la surplombant.
Je souriai.
-
Non,
mon trésor, par dans ce qui nous entoure. La Déesse vit dans nos cœurs.
-
Dans
mon cœur ? répéta-t-elle, doutant de cette nouvelle information.
-
C’est
ça. Dans ton cœur. Et chaque fois que tu voudras Lui parler, tout ce dont tu as
besoin est de fermer les yeux et de poser tes mains sur ton cœur. Tu le
sentiras s’emplir d’amour. Une fois que tu sens cet amour doux et chaleureux,
tu pourras Lui parler de ce que tu veux. Essaie !
Alors elle ferma ses yeux et mit ses
mains sur son cœur.
-
C’est
ça, l’encourageai-je, pense à tout ce qui te rend heureuse : dessiner,
danser, jouer avec les chats. Tout ce que tu veux. Maintenant, pense à toutes
les personnes que tu aimes et qui t’aiment : moi, papa, tes grands-parents
et cousins et oncles et tantes. Pense à tout ça comme si tu voulais les
embrasser et les serrer contre toi, dans la douce chaleur que tu sens dans ton
cœur.
Alors que je parlais, je voyais un
sourire s’épanouir sur son visage au fur et à mesure qu’elle imaginait toutes
ces choses.
-
Comment
te sens-tu ?, demandai-je.
-
Bien !
-
Très
bien ! C’est là où se tient la Déesse, là dans ton cœur ! Maintenant
tu peux La questionner et Lui parler de tout ce que tu veux.
-
Ok,
dit-elle, et elle resta calme durant quelques instantes. Je relevais la façon
instinctive avec laquelle sa respiration était devenue apaisée et rythmée.
Elle ouvrit les yeux.
-
La
Déesse a dit qu’Elle était aussi dans ton cœur, Maman !
Les larmes aux yeux, je lui
répondis :
-
Oui !
Oui, Elle y est ! Elle est dans le cœur de tout ce qui vit.
-
Même
mes chats ?
Je l’attrapai et lui donna un énorme
câlin :
-
Particulièrement
dans tes chats ! »
Il est difficile de savoir ce qu’un jeune
enfant comprend vraiment de concepts abstraits tels que la Déesse et l’amour et
ce que l’on comprend « par le cœur ».J’avais trouvé qu’il était
important de ménager un espace pour ces concepts et les renforcer le plus
possible quand les opportunités se manifestaient. Je suis souvent étonnée par
le niveau élevé de réflexion qu’un enfant est capable de démontrer, notamment
en matière de spiritualité. Peut-être est-ce parce qu’ils sont plus proches du’
monde spirituel que nous, et qu’ils ont les souvenirs de la vraie nature de
leur âme. Ou peut-être est-ce car ils ne savent pas encore que ce veut dire
« impossibilité », une bénédiction dont je pense qu’il est du devoir
des parents de protéger. Et même en sachant cela, je suis souvent impressionnée
et ressens de l’humilité face à ma fille.
« - Maman, qu’est-ce qui ne va pas
avec Arbres-et-Fenêtres ? Elle ne bouge plus. »
L’inévitable question qui arriva plus tôt
que je n’avais espéré. Mon mari avait gagné un poisson rouge pour Ariana à une
kermesse le week-end précédent. Elle avait pris son petit poisson et l’avait
nommé Arbres-et-Fenêtres. Nous avons pris un bocal avec des perles bleu cobalt
et un morceau de corail pour lui faire un petit nid douillet. Nous avions mis
le bocal dans la chambre d’Ariana et, fièrement, elle la nourrissait
quotidiennement. Et maintenant ça
J’ai suivi Ariana dans sa chambre et
constata qu’Arbres-et-Fenêtres n’était plus parmi nous. Son corps flottait à la
surface de l’eau, le ventre en l’air. Ah !Comment expliquer la mort à une
enfant de trois ans ! Je l’ai prise contre moi.
«
- Chérie, j’ai bien peur
qu’Arbres-et-Fenêtres ne soit morte.
-
Morte ?
-
Oui
mon Amour. Elle est retournée vers la Déesse et tout ce qui reste est son
corps. »
Elle versa quelques larmes quand nous
enlevâmes le corps du bocal et, avec révérence, le corps du petit poisson eu sa
cérémonie de la spirale aquatique de la renaissance – les toilettes.
J’ai pris le bocal vide, Ariana resta en
retrait car elle voulait passer un peu de temps seule. Après un moment, elle
vient me voir et déclare :
«
- Maman,
Arbres-et-Fenêtres ne me manque pas.
-
Ah
bon ? Pourquoi ?
-
Parce
qu’elle est dans mon cœur. Elle est partie vers la Déesse et la Déesse est dans
mon cœur alors Arbres-et-Fenêtres y est aussi. »
Bonté ! Quel bond en avant pour un
jeune enfant sur un tel concept théologique si complexe ! J’étais heureuse
et étonnée qu’elle ait été capable d’intégrer cela. J’essayais de lui enseigner
avec douceur et qu’elle était capable d’en user comme source de réconfort.
Ainsi, cela évoquait la reconnaissance de l’interconnexion, d’une compréhension
dont je crois qu’elle estla fondation pour une vie vécue en harmonie, avec
respect de la Terre et de ce qui y vit.
J’ai appris aussi que la présence du
Présent (notion temporelle) sacré est le constant compagnon d’un enfant. Ma
fille n’a pas besoin de penser à honorer l’essence de vie, c’est une seconde
nature pour elle d’avoir de la gratitude pour les dons des feuilles, des fleurs
et grains, d’envoyer des baisers au Soleil pour sa chaleur ou d’étreindre
fraternellement chaque arbre que nous croisons. La beauté du cheminement sur la
voie de la Déesse avec Ariana est que je découvre des ouvertures dans des
domaines dont je ne pensais pas que c’était possible dans ma vie, ainsi
j’apprends à voir et à explorer le monde d’une nouvelle façon. Qu’il s’agisse
de regarder les fées parmi les fleurs sauvages ou de remercier les criquets
pour leur chant crépusculaire, je soigne les vielles blessures de la
limitation, m’offrant une renaissance à travers le don que représente ma
fille.
J’aime la regarder lorsqu’elle est
complétement immergé dans son monde intérieur, inattentive à ma présence, sans
aucune conscience de soi. Elle construit des maisons de fées avec des pierres
et des branches lorsque nous sommes chez sa grand-mère, elle cuisine des tartes
et des gâteaux magiques à donner pour ses dînettes avec les fées. Elle aime
réarranger l’autel que nous avons dressé dans sa chambre, le parsemant toutes sortes
de feuilles, de coquillages et fleurs pour le décorer, parlant à la gravure sur
bois de la Déesse tenant un bébé (« C’est moi avec la Déesse avant qu’elle
ne me mette dans ton ventre !, m’a-t-elle dit une fois »), comptant
les pierres roulées qu’elle dépose une à une dans son petit chaudron en fonte.
J’aime l’embrasser quand elle dort, ramenant sur elle la couverture alors
qu’elle est blottie contre sa douce et parme poupée Déesse qui fut un de ces
premiers cadeaux.
Je pensais connaître la joie jusqu’à ce
que je l’entende avec sa petite bouche chanter l’air familier de « We all
comme from the goddess ». Je lui ai souvent chanté pour l’endormir et
quand nous jouons du tambour. Mais ce fut lorsqu’elle l’a chanta seule et
spontanément avec sa douce voix de bébé, peut-être parce que je suis sa mère,
mais c’était pour moi ce que j’avais entendu de plus beau ou de plus
signifiant.
« - C’est ma chanson préférée,
maman !, déclara-t-elle en dansant en cercle autour de moi.
- Pour moi aussi, trésor. Pour moi aussi. »
- Pour moi aussi, trésor. Pour moi aussi. »
Sources recommandées :
There are wonderful resources available
to help share the ways of the Goddess with young children. Some of my
favorites include:
Circle Round:
Raising Children in Goddess Traditions, Starhawk, Diane Baker, Anne
Hill, Bantam 2000 ISBN 0553378058
Circle Round
and Sing - Album, Anne Hill, Serpentine Music, ASIN:
B00004TATV
Celebrating
the Great Mother: A Handbook of Earth-Honoring Activities for Parents and
Children, Cait Johnson, Maura D. Shaw, Destiny Books 1995, ISBN
0892815507
Seven Times
the Sun: Guiding Your Child Through the Rhythms of the Day, Shea
Darian, Gilead Press, 1999, ISBN: 0967571308
Earthways:
Simple Environmental Activities for Young Children, Carol Petrash,
Donald Cook, Gryphon House, 1992, ISBN: 087659156X
Moon Mother,
Moon Daughter: Myths and Rituals That Celebrate a Girl's Coming-of-Age,
Janet Lucy, Terri Allison, Fair Winds Press, 2002, ISBN: 1931412138
Sacred Source
- Child-sized Goddess statuary
Dancing Goddess Dolls -
Handmade Goddess and God dolls for children of all ages.