De Tiffany Lazic
Traduction et
adaptation de Delphine Serpentine
 |
“Tree of Life” de Willow |
Le
Printemps est sur nous. Le Soleil se réchauffe. La Lumière grandit. Et l’une
des choses que nos yeux attendent impatiemment c’est les premières pousses bien
vertes, message que la Vie revient sur Terre
Les
Anciens, Celtes inclus, la relation avec la Terre était plus que symbolique et
représentative. La Terre était vivante et tout ce qui y poussait était imprégné
de l’Esprit.
Les
Celtes voyaient la Terre comme le Féminin Divin et la survie de la Tribu
dépendait des honneurs et du souci d’entretenir cette relation. Le Clan ou la
Tribu Chef était perçue comme la représentante du Masculin Divin, responsable
du bien-être de la Tribu via sa relation à la Terre. Mais même le commandement
de la Tribu se référait aux Druides qui étaient les véritables leaders d’un
peuple auquel ils apportaient ce lien de cohésion culturelle. Les Druides
supervisaient la dynamique de l’échange entre la Terre et la Tribu par leurs
connaissances des royaumes, mondain et spirituel. Les Festivals célébrant le
tournant du cycle de l’année définissaient une partie de cela. Cependant même
en allant plus profondément, la relation que les Druides avaient avec la Nature,
et en particulier avec les arbres, offre la perception d’une Terre divinisée au
point que cela touche tous les aspects de la vie.
Avant de
partir en exploration dans les concepts druidiques du Divin, de la Nature et
des Arbres, il est important de souligner que peu de chose sont connues
actuellement sur ce en quoi les Druides croyaient et la façon dont ils
pratiquaient.
Une part du concept druidique inclut la croyance
que ce qui est sacré par nature (la croyance et la pratique) ne doit pas être enfermée
dans une pratique ce qui pourrait l’amener vers la stagnation et le dogmatisme.
Ainsi les Druides transmettaient la tradition oralement au lieu de coucher les
pratiques sacrées par écrit. Beaucoup de ce que nous savons sur les Druides
provient de témoignages écrits romains datant de 55 av. J.-C., mais aussi
indéniablement et de façon compréhensible, une image déformée par les brumes du
temps d’écrits du Moyen-Age, XIII-XIVème. Beaucoup de ce qui est écrit sur les
Druides et leurs croyances proviennent d’un ensemble éparpillés comme un puzzle
tentant de trouver la vérité sous-jacente des mythes, de discerner les
anciennes pratiques dans les traditions folkloriques et de lire entre les lignes.
Ceux qui prétendent connaître absolument tout des Druides se tiennent sur des
sables mouvants. Cependant, il y a certaines « acceptations » .
L’une
d’elle implique la signification et la racine du mot « Druide »
lui-même. Il est communément accepté actuellement par les études étymologiques
que « druide » est relié à de nombreux mots dans différents langues
qui désignent le chêne. En grec, « chêne » est « drous »,
en gallois « derw », en gaélique « duir », en gaulois
« dervo ».
Il est
pensé que cette racine « dru » fut combinée avec le mot indo-européen
« vid », « savoir. Ainsi
« Dru-vid » devient le mot signifiant « celui qui a la
connaissance du Chêne » ou « Sage du Chêne ». Les Druides constitué une caste celtique de
prêtrise intimement liée au langage des arbres.
Il y a trois
traditions
à explorer dans la perspective d’une relation
spécifiquement druidique avec les arbres. Deux d’entre elles trouvent leurs
racines dans un passé ancien et, avec preuve à l’appui, forment une partie
importante de la tradition druidique ancienne.
La première est le calendrier lunaire celtique. Cet ancien
calendrier astrologique basé sur 13 lunaisons de 28 jours chacune avec l’ajout
de jour(s) intercalaire(s). Ainsi, l’expression, « un an et un jour »
qui est souvent en référence dans les écrits anciens comme une durée à la base
de contrats, d’accords et d’engagements.
Chacune
de ces 13 lunaisons était associée à un arbre porteur de certaines énergies, de
dons et de défis.
Cela ne
suggère pas que les anciens celtes définissaient leurs personnalités à l’arbre
de leur mois de naissance. Mais plutôt que les Druides en particulier voyaient
une connexion entre le mois détenant une énergie particulière qui était prise
en considérant pour planifier les rituels, les cérémonies et les transactions.
Les
arbres, leurs mois et les associations énergétiques sont les suivantes :
Arbre
|
Nom gaélique
|
Mois
|
Énergies
|
Bouleau
|
Beth
|
24/12
au 20/01
|
Tenace
et travailleur
|
Sorbier
|
Luis
|
21/01
au 17/02
|
Prévoyant
et inventif
|
Frêne
|
Nion
|
18/02
au 17/03
|
Sensible
et artiste
|
Aulne
|
Fearn
|
18/03
au 14/04
|
Courageux
et énergique
|
Saule
|
Saille
|
15/04
au 12/05
|
Débrouillard
et résistant
|
Aubépine
|
Huath
|
13/05
au 09/06
|
Communicatif
et talentueux
|
Chêne
|
Duir
|
10/06
au 07/07
|
Optimiste
et déterminé
|
Houx
|
Tinne
|
08/07
au 04/08
|
Digne
de confiance et généreux
|
Noisetier
|
Coll
|
05/08
au 01/09
|
Perceptif
et idéaliste
|
Vigne
|
Muin
|
02/09
au 29/09
|
Méthodique
et analytique
|
Lierre
|
Gort
|
30/09
au 27/10
|
Artiste
et conciliant
|
Roseau
|
Ngetal
|
28/10
au 24/11
|
Mystérieux
et fort
|
Sureau
|
Ruis
|
25/11
au 22/12
|
Aventurier
et franc
|
Gui
|
Jour
sans nom
|
23/12
|
Dévoué
et constant
|
Clairement,
il est possible d’aller beaucoup plus loin en profondeur avec chacun des arbres
susmentionnés. Chaque arbre mériterait un article entier.
Les
Druides eux-mêmes avaient des traditions particulières et des us pour chacun
d’eux. Avec la résurgence d’intérêt pour le druidisme et les centres d’intérêt
païens sur les correspondances en particulier, un système entier d’associations
incluant les mythes, les dieux, les déesses, les animaux et ainsi de suite
peuvent se développer par chaque arbre. C’est un espace d’étude fascinant qui
vaut bien le temps passé pour le découvrir, l’explorer.
Relié au
calendrier arboricole bien que séparé, la seconde tradition s’enracine dans le passé ancien. L’Ogham est
l’ancien alphabet dans lequel chaque lettre est associée à un arbre différent.
Les 1 » arbres du calendrier celtique arboricole relève les 13 consonnes
de l’Ogham. En outre, 7 arbres complètent les 20 lettres de l’alphabet avec des
voyelles et des consonnes complexes. Il s’agit du Pommier-Quert, du
Prunellier-Straif, de l’Orme- Ailm, de la Bruyère – Ur, du Tremble- Eadha, et
de l’If – Iodo.
Quelques
spéculations avancent que si les 13 arbres – consonnes reprennent les 13 mois
lunaires, les 7 lettres restantes de l’Ogham seraient reliées au 4 Jours Sacrés
Celtiques (Samhain, Imbolc, Beltane et Lugnasad) et aux 3 Royaumes de la Terre,
de la Mer et du Ciel. Ce
système de 20 lettres était établi originellement sur 4 séquences (tribus ou
« aicme ») de 5 lettres chacune, et étaient écrites soit à
l’horizontale soit sur des lignes obliques par rapport à une ligne centrale
verticale.
Beth, en
tant que première lettre de l’alphabet est donc un simple trait tiré sur la
droite de la ligne centrale. Luis, en tant que seconde lettre, par deux traits
sur la droite. En arrivant à Huat, la sixième lettre et première de la seconde
séquence, nous voyons un changement. Le trait sera tiré à gauche de la ligne
centrale. La troisième séquence de 5 lettres consiste en un nombre croissant de lignes tracées sur une diagonale droite à travers la ligne centrale. La dernière séquence est également tracée à travers la ligne centrale mais ils sont coupés en ligne droite plutôt que sur une inclinaison.
Aicme 1
|
Aicme 2
|
Aicme 3
|
Aicme 4
|
Bouleau - Beth
|
Aubépine - Huarh
|
Vigne - Muin
|
Orme -Ailm
|
Sorbier- Luis
|
Chêne – Duir
|
Lierre - Gort
|
Ajonc - Onn
|
Aulne – Fearn
|
Houx – Tinne
|
Roseau - Ngetal
|
Bruyère - Ur
|
Saule – Saille
|
Noisetier - Coll
|
Prunellier- Strail
|
Tremble -Eadha
|
Frêne - Nion
|
Pommier - Quert
|
Sureau - Ruis
|
If - Iodo
|
Un texte
médiéval, Le Livre de Ballymote se réfère largement à l’Ogham de deux façons
significatives.
Les
origines de l’Ogham sont expliquées comme suit : il a été inventé par
Ogma, le Dieu Celtique de la Poésie et de l’Éloquence.
Ogma était un des Tuatha de Danann, la tribu originelle d’Ireland et littéralement « Les Enfants de la Déesse Danu ». Il a créé l’Ogham, auquel il a donné son nom, pour les sages et leur apprit à l’utiliser à la fois pour les inscriptions mais aussi comme langue des signes, comme le système de lignes trompeusement simple peut être signé à travers une paume pour une communication silencieuse.
Mais aussi ce texte ancien souligne une cinquième série de lettres qui semblent avoir été ajoutées à l’alphabet original de 20 lettres. Ce ne sont pas des lignes droite mais des motifs plus compliqués sur un côté ou en travers la ligne centrale.
Ces cinq lettres représentent les diphtongues « ea », « oi », « ui », et « ae » avec les lettres oghamiques de Koad (bosquet), Oir (fusain), Uilleand, (chèvrefeuille), Phagos (hêtre) et Mor (la mer).
Ces cinq dernières se réfèrent au « sac de la Grue ce qui explique pourquoi Mor est intégrée dans un système qui entièrement relié aux énergies des arbres. Dans les mythes irlandais, Manannan Mac Lir, le Dieu Celtique de la Mer, a un sac magique, le sac de la Grue, dans lequel il y a ses biens les plus précieux. Cela inclut les lettres de l’Ogham. Par cette connexion, il est dit qu’il est possible de lire les oghams dans le vol des grues.
Il est intéressant de voir que le Livre de Ballymote référence aussi une autre façon de placer les arbres selon des arbres-chefs, des arbres-paysans et des arbustes. Les arbres chefs et paysans sont bien expliqués laissant dans le flou « les autres arbres tombant dans la catégorie arbuste ».
C’est là que nous voyons apparaître les descriptions développées des énergies des arbres bien que certaines demeurent cryptiques.
Arbres-Chefs
|
Arbres-Paysans
|
Arbustes
|
Aulne - Fearn
|
Bouleau- Beth
|
Sureau - Ruis
|
Chêne - Duir
|
Sorbier- Luis
|
Roseau - Ngetal
|
Noisetier – Coll
|
Saule – Saille
|
Fusain - Oir
|
Vigne – Muin
|
Frêne – Nion
|
Chèvrefeuille -
Uilleand
|
Lierre - Gort
|
Aubépine - Huath
|
Orme - Ailm
|
Prunellier - Straif
|
Pommier – Quert
|
Tremble - Eadha
|
Jonc - Onn
|
If- Iodo
|
Hêtre - Phagos
|
Bruyère – Ur
|
Houx – Tinne
|
Bosquet - Koad
|
Il y a
de nombreuses références aux Oghams dans les mythes. Le fameux Raid de Cooley
dit que le héros irlandais Cuchulainn écrivit des oghams sur un cercle qu’il
plaçat sur pierre mise sur le chemin de l’armée. Dans la Courtise d’Etain, le
Druide Dalian inscrit des Oghams que quatre bouts d’if et les enchante pour
connaître la cachette d’Etain. Les inscriptions oghamiques sont toujours
lisibles sur de nombreuses pierres levées en Grande-Bretagne et en Irlande.
Travailler
avec l’énergie des arbres, plutôt que ceux des signes astrologies ou des
oghams, est un travail puissant.
Il y a peu de systèmes qui soient fondés sur des aspects aussi tangibles. Dans
une perspective divinatoire, il est plus facile d’obtenir une branche de
pommier pour créer l’ogham Quert que de mettre une vache dans une pochette pour
la rune Fehu par exemple.
Certaines
traditions attribuent des usages spécifiques pour chaque arbre, élément que
nous pouvons facilement mettre en place de nos jours. Utiliser des roseaux
comme outils d’écriture, des branches de noisetier comme baguette ou de pommier
pour marquer l’entrée dans un espace méditatif en sont quelques exemples.
Se
connecter à d’autres par la conscience des niveaux symboliques peut donner une
profonde dimension aux relations. Offrir de la bruyère à un nouveau foyer pour
le bénir ou du chèvrefeuille pour adoucir un travail malgré les défis est une
bénédiction si celui qui reçoit est conscient des nuances intrinsèques ou pas.
Travailler les arbres avec un regard druidique nous amènera à enlacer un arbre
si ce n’est déjà fait. Sentir l’énergie particulière que cette arbre
rencontrant la nôtre , nous traversant est réellement une expérience
magnifique. Certains pourront même commencer à entendre le langage ancien des
Arbres que « les sages du chêne » ont pu entendre !
La troisième tradition incluant l’énergie des arbres s’est développé avec beauté vers une profonde compréhension intuitive et culturelle de la spiritualité celtique et du travail avec les énergies.
C’est le mode de fonctionnement du Reiki celtique. Beaucoup parmi nous sont familiers du Reiki traditionnel dit Usui. Développé en 1922 par le bouddhiste japonais, Mikao Usui, le reiki est une méthode de guérison qui utilise l’énergie, ou le « ki » transmit par les mains du praticien au receveur lors du traitement.Les enseignements du Reiki furent reçus par Usui durant une retraite comprenant méditations, jeûne et prières. Sur une courte période, il quitta le plan terrestre, il enseigna la pratique du Reiki telle qu’il l’avait reçu à de nombreuses personnes qui l’enseignèrent à leur tour et partagèrent cette sagesse.
Au cours des dernières années, l’intérêt pour la pratique du Reiki s’est transformée en un type très actif de travail énergétique dans une communauté toujours croissante de praticiens. Martyn Pentecost, basé en Grande-Bretagne et d’ascendance galloise, se forma au Reiki Usui après avoir reconnu les limites de son approche analytique et scientifique de la vie. L’expérience profondément émouvante de tenir le chat d’un ami passant de ce monde à l’autre lui fit comprendre que certaines choses étaient trop profondes pour reposer sur des explications purement scientifiques. Travailler avec le Reiki l’ouvrit à la puissance transcendante et guérisseuse du « ki ». C’est par son travail avec le reiki traditionnel qu’il
devint ce qu’on peut appeler un pionner accidentel que survint le Reiki Celtique.
Dans son livre , Celtic Reiki : Stories from the Sacred Grove (Le Reiki Celtique : Histoires du Bosquet Sacré), Martyn partage la façon dont, il y a de nombreuses années dans un cimetière au Pays de Galles, il alla la rencontre d’un sapin coupé en deux par la foudre. Une partie du sapin était toujours debout mais la seconde gisait sur le sol non loin de là. Quelque chose dans ce tableau interpela Martyn si bien qu’il utilisa le Reiki pour aider la partie du sapin toujours debout à guérir. Il décrit la sensation de picotement et d’énergie signalant l’activation de l’énergie de Reiki dans ses mains, mais, alors qu’il s’approchait de l’arbre, une chose arriva. L’énergie commença à décroître. Pensant peut-être que cela indiquait que le besoin signalé était pour la partie cassée de l’arbre, il modifia son but. Et il se produisit à nouveau la même chose avec la partie cassée. Considérant la situation, il fut frappé par l’inspiration et plaça sa main gauche sur la partie brisée et la main droite sur celle encore vivante. Il décrivit l’expérience ainsi :
« Je fus submergé par une secousse soudaine de vivacité qui me sembla monter dans mon bras gauche.Dans un même temps, mon bras devint vivant avec une sensation contrastée, identique à celle de la connexion Reiki. C’était familier mais différent tout à la fois. Ces deux sensations vibrantes convergeaient vers mon cœur et ma tête et je fus frappé par la plus indescriptible joie. »,
Celtic Reiki : Stories from the Sacred Grove, p.27.
C’est avec ce soin de guérison du sapin endommagé que Martyn entendit le Langage Perdu des Arbres. Il comprit que ce qui était arrivé était la force de vie de l’arbre qui passa à travers lui de la partie mourante à la partie survivante, créant un tout réuni même si le sapin était brisé dans le monde matériel. Et une voix fit écho et résonna dans sa tête, « merci ». Après cette expérience, il passa de nombreuses années à parcourir l’Angleterre, l’Ecosse et le Pays de Galles à travailler avec de nombreuses variétés d’arbres, s’appuyant sur la compréhension druidique couplé à ses propres expériences énergétiques.
A partir de cet immense travail, le Reiki Celtique fut créé. Le Reiki Celtique s’appuie sur les énergies des arbres en tant que portails et sur les Essences dans lesquelles puiser la guérison et le changement dans sa vie. Ainsi chaque arbre à une énergie, un enseignement et une sagesse, travailler avec le Reiki Celtique autorise le praticien à user de ces énergies de façon individuelle ou en conjonction avec chacun pour renforcer un environnement de guérison. C’est une tradition profondément connectée aux énergies de la Terre, permettant une expérience de travail basée sur les plus hautes énergies. Un des aspects les plus merveilleux du travail avec le Reiki Celtique est qu’il est une ouverture au Langage Perdu des Arbres. Revenir à l’expérience que les Druides ont pu avoir, travailler avec les arbres par le Reiki Celtique ouvrent un dialogue entre le praticien et les arbres. Ils deviennent de véritables amis. Ils sont bien vivants et ont de la sagesse à transmettre.Si chacun envisage un arbre selon les trois différents aspects explorés dans cet article, il lui sera aisé de voir en quoi chaque approche est différente. Mais aussi comment elles peuvent soutenir et se renforcer l’une l’autre.
Par exemple, l’Aubépine est superbe. L’arbre de mai est associé au Festival de Beltane et ouvre le passageau royaume féérique. Dans le calendrier celtique des arbres, il préside à la période du 13 mai au 09 juin. Il prodigue des énergies de fertilité et de chasteté, comment honorer l’être dans la relation, offrant prospérité et protection. Les natifs de cet arbre se préoccupent de la protection et la garde de leur foyer et de leur famille, de pouvoir exprimer leur créativité tout en se concentrant sur l’intention principale et en équilibrant sa vie tant entre la sphère mondaine et la perception des autres mondes. Dans le travail des Oghams, l’apparence de cet arbre peut signaler que vous entrez dans une période de changement et de croissance durant laquelle votre énergie sauvage peut se déconnecter des aspects les plus cultivés de votre voyage, il sera sage alors d’écouter votre cœur et d’être attentif aux symboles dans vos rêves. Cela incite à clarifier votre vision du futur et à mettre cette intention dans un ruban à accrocher à l’un de ses branches.
Dans le Reiki Celtique, utiliser l’Essence d’Aubépine aide à dégager sa route des pensées négatives et des obstacles de façon à l’ouvrir à de nouvelles aventures, d’une façon similaire au Bouleau. Sur son travail avec Huath (l’Aubépine), Martyn dit :
« Ce n’est pas l’espèce la plus facile à travailler et elle nécessite son don de sang (ce qui est étonnamment la voie d’Huath). Il y a un prix à payer mais la récompense est grande ! Huath n’est comme aucune autre espèce d’arbre que j’ai pu mentionner. Elle est abrupte, presque acerbe et parfois volage, pourtant sa sagesse et sa capacité sont inégalées. Elle offre la sagesse et la magie d’une façon toute particulière. En cas de besoin, cela peut être exactement ce qu’il nous faut pour continuer »,
Celtic Reiki: Stories from the Sacred Grove, pg. 196.
Il est
évident que chacune de ces approches des arbres offrent des informations
similaires d’une façon légèrement différente. En regardant la manière de
travailler avec ces 3 méthodes, j’ai tendance à voir le Calendrier Celtique des
Arbres comme une énergie informatrice nous reliant au ici et maintenant. Cela
peut être une connexion à notre état d’esprit actuel ou à notre personnalité.
Cela peut être un endroit où se tenir pour ressentir le flux de vie – l’énergie
de la période de l’année, de la saison.
Dans un
tirage à trois cartes, le Calendrier celtique serait la première carte, celle
du passé ou de l’énergie alimentant le présent. L’ogham indique la direction ou
l’intention. C’est l’énergie du futur, similaire à la dernière carte du tirage
à trois, l’énergie qui indique vers là où nous nous dirigeons.
Le Reiki Celtique fait figure de pont entre les deux, en s’appuyant sur les
essences des arbres pour changer,aligner et guérir notre énergies (ou celle de
nos patients). Il nous place pleinement dans le présent : la carte
centrale du tirage. La position de la création véritable. Le seul endroit où le
changement peut se produire.
Il est
pensé que les druides croyaient de l’homme descendait des arbres. Qu’il y ait
eu une période durant laquelle une communication entre les arbres et les hommes
n’est pas inconcevable. Bien au contraire, car ce fut la sagesse des arbres qui
forma le fondement de l’ancienne spiritualité celtique.
Ainsi il n’est pas étonnant que les recherches modernes sur l’ADN aient mis en
évidence un lien. Et dans notre propre pays, le Canada, rien de moins. En 1996,
après la disparition tragique du cèdre âgé de 800 ans, le Docteur Eleanor
White,, une scientifique aux Ressources Naturelles du Canada, a débuté une rechercher
sur l’ADN des arbres pour résoudre le problème de la récolte illégale des
arbres en Colombie-Britannique. Non seulement elle découvrit qu’il est possible
de résoudre ces crimes en reliant les échantillons d’ADN avec ceux des
récoltes, elle constate également que l’ADN des arbres est étonnamment similaire
à l’ADN humain. Elle releva que les séquences de constructions sont identiques.
Les bases sont identiques et disposées de la même façon.
En
langage basique, le Docteur White détermina que le code génétique des arbres et
des humains est le même.
Travailler
avec les énergies des arbres via le Reiki Celtique, nous ouvrir au point
d’entendre le Langage Perdu des Arbres pourraient très nous rapprocher de notre
nature véritable plus que nous le pensons.
Certes,
les arbres ont beaucoup à offrir en termes de sensibilisation, d’illumination
et de connexion à nous-mêmes, la Terre est notre plus grand potentiel.
Ainsi,
alors que le printemps poursuit son chemin, est-il réellement surprenant que
nous soyons en attente des premiers bourgeons ? Peut-être qu’en remontant
jusqu’à la connaissance la plus ancienne nichée dans notre ADN, nous réagissons
à ce lien familiale, et comme les arbres s’éveillant, nous nous éveillons
également.
Comme il
serait agréable alors de saluer les frais bourgeons par un « Bon retour,
mon cher ami » !
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