jeudi 7 novembre 2013

Le Secret d'Avalon


Célébration du Solstice d'Hiver :

Toutes les personnes sont regroupés dans une pièce sombre. Puis, vers minuit, une des personnes ouvre la porte sur la nuit.


"Des ténèbres jaillit la lumière
Et de notre aveuglement nous libère ;
Que les ombres s'envolent dans les airs !
A l'heure sainte
La parole magique est prononcée
Et la nuit est brisée..."

"Le cycle des saisons s'en reviendra,
La terre gelée enfin s'ouvrira
Tout ce qui fut perdu reparaîtra !
A l'heure sainte,
Le mot magique est prononcé
Et la glace est brisée..."

"Quand la perte se transforme en gain,
Par la joie effaçant le chagrin,
La tristesse s'acharne en vain,
A l'heure sainte,
Le mot magique est prononcé
Et la mort est brisée..."
"La nouvelle bénie est arrivée,
Quand meurt l'hiver, le printemps est né,
Et nous chantons la vérité
A l'heure sainte
Le mot magique est prononcé
Et la peur est brisée..."

Célébration du Solstice d'été :

"Une inspiration dans un cri silencieux,
Et totu ce qui était caché soudain prend feu...
Obscurité Divine et Lumière Grandiose,
Le Temps et l'Espace explosent,
Seigneur et Dame, Couple Sacré...
Soeurs, Frères, appelez-les !"

"Nous L'appelons Lugos ! Seigneur de la Lumière" (répondent les hommes)
"Nous L'appelons Rigantona, la Grande Reine ! " (répondent les femmes)
"Nous L'appelons Cernunnos, Seigneur des Bêtes ! " (ajoutent les hommes)
"Elle se nomme Arianrhod, Dame de la Roue d'Argent !" (ajoutent les femmes)

Appel à Maponus, la Jeunesse Divine, et Modron, sa mère ; Nodens Faiseur de Nuages, pourvoyeur de richesses et Dame Sulis des eaux bienfaisantes; Rigisamus et Nemetona, et Teutates, seigneur du clan; Taranus, qui pousse sa roue dans les cieus, et Creidwen, gardienne du Chaudron et enfin, Camulos dieu des Soldats, ainsi que Cathubodva, la déesse de la Guerre qui a les traits du corbeau.

La Prêtresse :

" Je suis l'Océan de l'Espace et la Nuit Première,
De moi naissent les Ténèbres comme la Lumière ;
Je suis le flux informe, le repos éternel,
La matrice d'où toute matière s'éveille ;
Je suis la Mère Cosmique, le Gouffre Infini,
Où la vie émerge et retourne à la nuit..."

Le Prêtre :

"Je suis le Vent du Temps, Jous sans fin,
Je suis le bâton de vie, Je suis le Chemin ;
Je suis le Mot de Pouvoir, l'étincelle première,
Acte déclencheur et mouvement circulaire ;
Je suis le Père Cosmique, le rayon radieux
Source d'énergie, la semence de Dieu !"

Départ du feu de joie.

"De mon ventre", prononce la prêtresse, main tendue sur le feu.
" Par ma volonté", ajoute le prêtre, main tendue sur le feu.

La Complainte de Taliesin :

"La neige de l'hiver est blanche et splendide
Elle a disparu, et maintenant je me lamente.
Elle fond et laisse la terre nue et humide,
Oh, peut-être reviendra-t-elle
Mais plus jamais elle ne sera la même.

La fleur qui éclôt annonce le printemps...
Elle a disparu, et maintenant je me lamente.
Pour que le fruit naisse, il faut qu'elle meure.
Oh, peut-être reviendra-t-elle
Mais plus jamais elle ne sera la même.

Les blés mûrs, en été, brillent comme de l'or
Fauché pour faire du pain avant la froidure de l'hiver
L'enfant qui aimait rire et courir...
A disparu, et maintenant je me lamente.
Voilà que dans le soleil une femme approche
Oh, peut-être reviendra-t-elle
Mais plus jamais elle ne sera la même."

Célébration de Samhain :

"Pendant que le soleil brillait haut et fort
Notre Mère la Terre n'a pas ménagé ses efforts ;
Les âmes et les corps elle a sacrés,
Le moment est venu pour elle de se reposer."
"Dame de l'Eté, la saison de la lumière s'achève. Abandonne-moi ta souverainneté", prononce le Prêtre.
"Pendant six lunes, tout ce qui vit s'est délecté de mon éclat ; grâce à mon pouvoir, la terre a donné des fruits, et le bétail a engraissé sur les collines", répond la Prêtresse.

"L'été répandit à foison,
Sur nous l'or pur de ses moissons,
Ses fruits mûrs sont engrangés
L'hiver n'est plus à redouter.

"Le vent d'automne dépouille les feuillus.
La menue paille s'envole dans les champs nus.
Le froid de l'hiver après la chaleur de l'été,
Alors que la feuille et la branche préparent leur léthargie
Les cerfs bondissent dans les taillis,
Quand le vent fait chanter le sang dans les veines,
C'est qu'a sonné l'heure de mon règne.", prononce la Prêtresse

"Votre récolte est faite, vos enfants ont grandi. Il est temps que l'obscurité triomphe et que l'Hiver gouverne le monde.", dit le Prêtre.

"Du printemps à l'été. De l'été à l'automne qui suit... A tous j'offre la Lumière et la Vie.", ajoute la Prêtresse.

"De l'automne à l'hiver. De l'hiver au printemps...la Nuit et le Repos sont mes présents", termine le Prêtre.

"Ton ascension est Mon déclin...Tout ce que tu perdras m'appartient. Toujours languissant, éternels revenants, dans la Grande Danse nous ne faisons qu'Un.", disent en chœur la Prêtresse et le Prêtre.

"Les heures précieuses de l'été ne sont plus
Maintenant que l'éclat du soleil s'est tu ;
Après la neige, la pluie et les frimas,
La joie de l'été reviendra !
Tout ce qui était prisonnier retrouve la liberté
Le cycle des saisons se poursuit
Désormais, le pouvoir de changement s'exprime;
Comme nous l'avons souhaité, et qu'il en soit ainsi."

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